L'artichaut au coeur d'acier de Buccellati renaît d'une main de maître.
Dernière création de la maison d'orfèvrerie italienne Buccellati, fondée en 1919, cet artichaut en argent célèbre à la fois l'art de la table et la nature.
Mis en scène pour la première fois lors de la prestigieuse exposition publique Homo Faber, qui honore tous les deux ans l'artisanat d'art à Venise (et qui signifie en philosophie "l'homme susceptible de fabriquer des outils"), cet artichaut témoigne d'une grande prouesse artisanale et d'une volonté de toujours rendre hommage à la nature, source d'inspiration inépuisable pour la maison de luxe dont les motifs naturels sont devenus emblématiques.
Mais alors, pourquoi un artichaut ?
"L'artichaut est un élément particulièrement important de l'héritage de Buccellati depuis les années 1960, lorsque le premier artichaut en argent, créé pour la décoration de table, dissimulait astucieusement en son coeur, un briquet. Cette pièce originale a récemment été redécouverte lors d'une vente aux enchères et fait désormais partie des archives historiques de la maison.
Cette année, pour célébrer la riche histoire de la marque, Buccellati a réintroduit l'artichaut comme pièce maîtresse dans une série d'objets décoratifs. La collection, Armatae Flores, a été présentée à Homo Faber à Venise, dans l'espace d'exposition consacré au chapitre "Célébration".
L’artichaut est symbole de force, de résistance et de protection. Cette plante à l’aspect dur et épineux mais au cœur tendre et délicat, est devenue un emblème de résilience et de prospérité, souvent célébré dans la poésie et la littérature modernes.
Dans la Grèce antique, ce légume était associé au mythe de Cynara, une jeune femme que Zeus avait transformée en artichaut pour avoir repoussé ses avances. C’est elle qui a donné à l’artichaut son nom scientifique, Cynara Scolymus."
Plus globalement, les fruits et légumes ont à nouveau le vent en poupe depuis quelques temps dans nos intérieurs. En témoignent Buccellati, mais aussi les céramiques créatives en choux de Bordallo Pinheiro, ou encore Monoprix et l'une de ses collaborations actuelles avec Vicki Murdoch, cette illustratrice écossaise dont l'ensemble des dessins met en scène des motifs naturalistes ou animaliers qui élèvent brocolis, citrons ou encore radis au rang d'art de la table.
Nous avons alors interrogé Fanny Parise, notre anthropologue experte en évolution des modes de vie et de consommation, afin de détecter si ce rapport au concret est une manière de nourrir spirituellement son âme, d'explorer sa nature artistique, un appel à la vitalité ou encore une quête d'authenticité.
Retrouvez cette conversation dans notre rubrique VOUS !
HOMO FABER © Alessandra Chemollo / Michelangelo Foundation
Réhabilitation de l'ancien atelier du couturier Yves Saint Laurent.
Briques rouges et noires, pavés de verre Le Corbusier, poutres en bois et charpente métallique.
Voilà l'existant conservé et révélé par le duo d'architectes Mikou, de cet atelier de 450 m² situé le long de l'historique rue Campagne-Première à Paris. Cette ancienne cité d'artistes a en effet bien connu l'inspirant quartier Montparnasse du XXᵉ siècle, puisqu'elle a entendu battre les coeurs des poètes Louis Aragon et Elsa Triolet, vu les couleurs fortes de l'inventeur du bleu éponyme, Yves Klein, touché les sculptures métalliques et compressées de l'éminent César, avant de sentir les idées avant-gardistes du couple Bergé / Saint Laurent. En s'y baladant, on peut d'ailleurs toujours s'imprégner de l'effervescence de ces singuliers créatifs, au travers d'immenses baies vitrées de style Art déco, symbole d'un Paris à la beauté intemporelle.
C'est certainement avec cette énergie créatrice que les soeurs jumelles du studio Mikou, Salma et Salwa, ont joué entre tradition et modernité, afin d'incarner au mieux la signature de la marque de maroquinerie qui habite désormais ces lieux empreints d'histoire, L/Uniform. La couture reste donc, à la couture. Et cette fois-ci, la manufacture de sacs et d’accessoires en toile tissée, fondée par Jeanne Signoles en 2014, prône l'utilité du beau. Avec des premiers modèles pensés par la créatrice dans un souci d'usage quotidien, comme un caddie de courses ou un sac à outils transformé en sac pour bébés, les matériaux sont aussi sans plastique ou nylon.
Un atelier qui se voulait déjà à l'époque Saint Laurent "libéré des contraintes traditionnelles, où murs et gravité laissaient place à la fluidité, permettant à l'air et à la lumière de circuler librement", et qui retrouve aujourd'hui un nouveau souffle de liberté, cher à l'inoubliable duo Pierre Bergé et Yves Saint Laurent !
Faraglioni, la collection de mobilier géologique d'Etereo Design.
La fin de l'été approche, mais le design est là pour nous rappeler à son bon souvenir.
Et c'est le collectif d'architectes Etereo Design, basé à Milan et Dubaï, qui nous emmène sur les côtes rocheuses de Capri, à la découverte des "faraglioni", ces imposants éperons de pierre (des "stacks", en géologie) issus de l'érosion marine et surplombant fièrement le sud de l'île.
" Nous créons de la beauté pour transformer le monde. Chaque espace est une œuvre d'art où règne l'harmonie ", déclare Mirko Sala Tenna, co-fondateur d'Etereo Design, aux côtés de Stefania Digregorio. " Le choix des matériaux est crucial pour nous. Dans "Faraglioni", ce soin est évident, de la surface à la profondeur de l'œuvre, qui vise à évoquer la force de la nature en reproduisant ses éléments les plus majestueux : l'eau et la roche."
Cette collection de pièces exclusives, représentée par l'incontournable galerie Nilufar, réunit en effet tout le savoir-faire italien, alliant du verre fondu de Venise aux allures d'écume de mer à une structure en bronze de Brianza, imitant parfaitement les stacks.
Plus d'infos sur Etereo Design et Nilufar.
Lucille Boitelle, la peintre ornemaniste.
Ornemaniste, un(e) artiste ou artisan qui invente, reproduit, dessine et réalise une ornementation, en architecture, décoration d’objets ou décors, sculpture, ébénisterie ou encore typographie.
Et c’est avec enthousiasme que Lucille Boitelle met sa gestuelle créative au service de ce rare métier d’art.
Sur toile, papier ou tissu, celle qui a grandi dans une maison troglodyte aime à dessiner des motifs et décors panoramiques résolument modernes, d’une délicate poésie narrative à la curiosité botanique.
Des tissus d’ameublement aux papiers peints, les idées de Lucille prennent vie en collaboration, avec de prestigieux éditeurs comme Pierre Frey, Nobilis ou encore Larsen.
Avec un goût prononcé pour remettre en lumière des archives du patrimoine et des fragments d’histoires, Lucille expose son art décoratif lors de la design week de Milan 2024 au Labo cultural projects !
Plus d'infos sur Lucille Boitelle.
La première plateforme immersive consacrée à l'architecture et la décoration d'intérieur qui expose des matériaux naturels dans une réalité virtuelle !
Issu d'une collaboration entre le fournisseur innovant de pierres naturelles Solid Nature et la plateforme numérique Déco Hub, ce showroom virtuel attise l'imaginaire sans limite de chaque créateur qui s'y frotte.
Et c'est l'architecte et artiste 3D Alba De La Fuente qui a réalisé ce premier terrain de jeu VR, à travers différentes pièces à vivre, une salle de bain, un salon, ou encore une chambre à coucher en Onyx couleur miel, que l'on adore !
Technologie, design et nature forment un trio en perpétuelle évolution, où la durabilité et les possibilités infinies de la pierre naturelle sont minutieusement mises en scène à travers l'œil visionnaire de ce sanctuaire à la pointe de la créativité.
Plus d'infos sur decohub.io
Il est beau, il est poétique, il est rose poudré, c’est 'UNCLASSIFIABLE', le premier livre d’art de l’artiste numérique argentin Andres Reisinger.
348 pages découpées en cinq chapitres qui retracent la vision intime et immersive du créateur de ce nouveau genre d’art, « inclassifiable », à cheval entre l’art et le design.
On y retrouve l’histoire du non moins célèbre fauteuil Hortensia, symbolisant la beauté de la nature, fruit d’un imaginaire digital devenu réalité, édité chez Moooi.
Cette œuvre papier est disponible en édition limitée à 1000 exemplaires sur le site de l’artiste.
Ça vaut le coup d’y jeter un œil, ne serait-ce que pour voir la vie en rose !
Ses images d'architecture californienne sont gravées dans les mémoires du XXe siècle.
Et pour cause. L'Américain a un peu bousculé les codes de la photographie d'architecture de l'époque, qui prônait une image stricte et sans désordre apparent. Mais comment ? En y insufflant de la vie. Comme une femme qui boit un cocktail au bord d'une piscine, une serviette de bain qui traîne ou une orange découpée sur une soucoupe... C'est ce qui a fait, en partie, sa différence : humaniser et raconter un moment de vie dans l'histoire, au travers de personnages en action dans l'environnement. " Quand j'ai commencé à travailler, j'ai réalisé que très peu de mes collègues montraient des gens dans leur travail, mais j'ai pensé que si je photographiais l'architecture, je voudrais montrer son côté fonctionnel ". " Mes images racontent toujours une histoire, peut-être parce qu'on y voit des gens", disait-il.
Il s'est aussi joué du matériel pro, ayant commencé avec un Kodak Vest Pocket, véritable mantra de la plupart des grands photographes qui s'évertuent à dire que peu importe l'appareil, c'est l'instant, le cadrage et la lumière qui comptent pour faire une photo iconique. " Ce qui a le moins d’importance dans les photos que je prends, c’est l’appareil ", disait-il.
Et puis, il a osé. A l'origine, il n'est pas photographe professionnel, mais c'est un copain, assistant du célèbre architecte Richard Neutra, qui lui propose de photographier sa dernière réalisation en 1936, la résidence Kun. Neutra aimera le style géométrique et contrasté du jeune novice, si bien qu'il le lancera. Mais c'est surtout John Entenza, le rédacteur en chef de la revue Arts and Architecture qui créera le "Case Study House Program" destiné à promouvoir les maisons de style moderne produites à bas prix par un système de sponsoring de l'industrie de construction, qui le consacrera. Ses photos vont alors inonder les magazines de l'époque comme Life, Time ou Good Housekeeper, et faire de l'architecture américaine moderne de la période Mid-century un style de référence aujourd'hui iconique, illustré par les célèbres constructions de Richard Neutra évidemment, mais aussi John Lautner, Oscar Niemeyer, Van der Rohe, Frank Lloyd Wright ou encore Pierre Koenig.
Celui qui se prétendait juste vendeur, "Je ne suis qu'un vendeur, je vends de l'architecture", a tout de même élevé la photographie d'architecture au rang d'oeuvre d'art.
© Photos Taschen
"archinaturelle", le livre photos archi nature !
Vanessa Bosio est une photographe de l'instant. Autodidacte depuis 7 ans, elle fige l'éphémère, des chantiers d'architecture aux backstages ou photos de plateau. Elle a récemment auto-édité son premier livre photos "archinaturelle", des diptyques photographiques d'architecture inspirée par la nature. Mais pas n'importe laquelle ! Celle de la sulfureuse Lanzarote. Telle une déclaration d'amour à cette île, le personnage principal du livre, Vanessa met en évidence l'œil du natif César Manrique, peintre mais aussi architecte et sculpteur, à qui a été confiée la direction artistique de l'île. Inspiré par les végétaux et les minéraux, il a créé une esthétique en parfaite harmonie avec la nature, qu’il a toujours protégée et défendue. Rencontre.
Pourquoi avoir appelé ton livre "archinaturelle" ?
Je l'ai intitulé « archinaturelle », volontairement en lettres minuscules, car le sujet qui m’intéresse est de mettre en avant l’architecture qui se serait inspirée de la nature. D'où architecture + nature = archinaturelle ! Je trouve aussi que c’est un beau mot est un beau compliment.
Quel lieu ou architecture te définirait ? Et pourquoi ?
Les espaces vides sans aucun doute, car l’espace c’est du luxe. Et aussi les petits espaces, comme les prisons, les couvents ou les cabanes. Je me rappelle de l'exposition "La disparition des lucioles" dans la prison Saint-Anne à Avignon qui mettait en exergue la vie des prisonniers autrefois détenus en ces lieux, et bizarrement le petit espace des « toilettes » m'a littéralement gênée et fascinée en même temps.
Quel est ton rapport à la créativité ?
Minimaliste, géométrique et coloré. J'essaie d'optimiser le beau et les espaces, les non-lieux, dans l'architecture. Je ne fais aucune retouche photo, tout est brut.
La forme ronde aussi me rassure, notamment celle du Palais bulles de Pierre Cardin à Cannes, créé par l'architecte spécialiste de l'organique Antti Lovag, ou le PCF (Parti Communiste Français) à Paris du célèbre Oscar Niemeyer. D'ailleurs mon fils s’appelle Oscar !
Le naturel, c'est pop culture ?
Pop pour moi veut dire populaire, donc oui la nature touche tout le monde d’une façon ou d’une autre. Nous sommes tous reliés à la nature et nous devrions tous être inspirés par elle.
L'audio du livre en écoute ici, et via le QR code ci-dessous.
Jacques Polieri, scénographe majeur et précurseur dans l'invention de "l'architecture de scène".
C'est lors d'une journée de recherche sur la scénographie et/ou symbiose à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) où sont exposées ses archives, que nous avons connu l'existence de Jacques Polieri.
En résumé, la scénographie moderne, c'est lui. Disons que dans les années 60, Jacques Polieri (né en 1928 à Toulouse) a été précurseur dans l'utilisation de nouvelles technologies dans l'espace du théâtre. Fini les boîtes italiennes d'un décor contenu entre 3 murs, Polieri a ouvert l'espace visuel et sonore, par des plans inclinés ou des jeux de lumière, l'intégration de sons, de projections sur écrans, comme si l'espace devenait multidimensionnel. Il a aussi déconstruit le rapport au corps en le dépersonnifiant, à l'aide de costume noir académique. C'est la naissance de l'architecture de scène, autrement dit : la scénographie.
D'ailleurs, avant 1970, étaient employés les termes de "décorateur, peintre décorateur ou dispositif scénique", qui se sont transformés après 1970, en scénographe.
Très attaché à transformer l'architecture d'un lieu, il créera en 1956 avec l'architecte Le Corbusier, le festival de l'art d'avant-garde, à Marseille. Polieri mettra ainsi en scène de nombreux auteurs tout au long de ses expériences innovantes, comme Tardieu, Mallarmé ou Ionesco, et mélangera aussi les genres d'expressions artistiques, avec les mises en scènes des peintres Miro ou Klee, et notamment "Sonorité jaune" de Kandinski en 1976.
Issue de cette inspiration, on notera comme performance la pièce multimédia "Kisses sweeter than wine" d'Öyvind Fahlström mise en scène au festival 9 evenings Theatre & Engineering à New-York en 1966. Une chemise qui fume, des oreillers producteurs de sons, ou encore des flocons de neige qui allaient inversement vers le ciel, une vraie révolution qui a fait jazzer le tout New-York de l'époque !
Ses archives sont consultables à la BNF (Bibliothèque Nationale de France), département des arts du spectacle.
© BNF, salle annulaire mobile de la maison de la culture de Grenoble, 1968.
C'est lors d'une journée de recherche sur la scénographie et/ou symbiose à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) où sont exposées ses archives, que nous avons connu l'existence de Jacques Polieri.
En résumé, la scénographie moderne, c'est lui. Disons que dans les années 60, Jacques Polieri (né en 1928 à Toulouse) a été précurseur dans l'utilisation de nouvelles technologies dans l'espace du théâtre. Fini les boîtes italiennes d'un décor contenu entre 3 murs, Polieri a ouvert l'espace visuel et sonore, par des plans inclinés ou des jeux de lumière, l'intégration de sons, de projections sur écrans, comme si l'espace devenait multidimensionnel. Il a aussi déconstruit le rapport au corps en le dépersonnifiant, à l'aide de costume noir académique. C'est la naissance de l'architecture de scène, autrement dit : la scénographie.
D'ailleurs, avant 1970, étaient employés les termes de "décorateur, peintre décorateur ou dispositif scénique", qui se sont transformés après 1970, en scénographe.
Très attaché à transformer l'architecture d'un lieu, il crée en 1956 avec l'architecte Le Corbusier, le festival de l'art d'avant-garde, à Marseille. Polieri mettra ainsi en scène de nombreux auteurs tout au long de ses expériences innovantes, comme Tardieu, Mallarmé ou Ionesco, et mélangera aussi les genres d'expressions artistiques, avec les mises en scènes des peintres Miro ou Klee, et notamment "Sonorité jaune" de Kandinski en 1976.
Issue de cette inspiration, on notera comme performance la pièce multimédia "Kisses sweeter than wine" d'Öyvind Fahlström mise en scène au festival 9 evenings Theatre & Engineering à New-York en 1966. Une chemise qui fume, des oreillers producteurs de sons, ou encore des flocons de neige qui allaient inversement vers le ciel, une vraie révolution qui a fait jazzer le tout New-York de l'époque !
Ses archives sont consultables à la BNF (Bibliothèque Nationale de France), département des arts du spectacle.
GAG, le clip de DTF en plein coeur de la Muralla Roja !
Si la pop culture s’approprie souvent les réalisations d’architectes cultes, l'Espagnol Ricardo Boffil, disparu en 2022, fait à nouveau des émules dans le dernier clip du groupe de rap DTF, où les rappeurs parcourent le dédale de la Muralla Roja à Alicante, superbe forteresse moderne d'inspiration arabe méditerranéenne.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le groupe, fondé en 2015 et protégé de PNL, produit un clip dans un décor aussi cinématographique. En 2019 pour "Veni Qui", c’est dans la ville ancestrale de Nefta en Tunisie qu’ils partent tourner… et Nefta c’est là qu’a été en partie réalisé un film indépendant qui a connu un certain succès : Star Wars !
Ricardo Bofill quant à lui, est un habitué du grand écran. La Muralla Roja s'invite également dans Squid Game, la série coréenne devenue culte et carton planétaire pour Netflix, et ses espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand, près de Paris, plante le décor de la série de science-fiction Hunger Games.
La culture urbaine plus que jamais est inspirée par l’architecture, et la musique s’écoute, mais se regarde aussi !
Fondée par l'architecte Le Corbusier et le peintre Amédée Ozenfant en 1920, et éditée jusqu'en 1925, l'Esprit nouveau c'était ça :
L'Esprit nouveau, la première revue du monde vraiment consacrée à l'esthétique vivante.
C’est l'influent Amédée Ozenfant qui initia Le Corbusier à sa nouvelle doctrine esthétique picturale, le purisme, en réponse aux “complications” du cubisme. Ensemble, ils en développèrent la théorie artistique, fondée sur une notion de retour à l’ordre, de perfection et de machinerie, publiée dans le quatrième numéro de la revue, sous l’essai Le Purisme. C'est à ce moment-là que Le Corbusier, Charles-Edouard Jeanneret de son vrai nom, prit ce pseudonyme.
La maison-atelier d'Ozenfant, près du parc Montsouris à Paris, en est l’une des premières illustrations architecturales, imaginée par Le Corbusier et Pierre Jeanneret, son cousin. On y retrouve d'ailleurs le fameux toit-terrasse, l'une des signatures phares de l'architecte.
Les revues numérisées sont disponibles sur le site de la Bibliothèque de la cité de l’architecture et du patrimoine. Nombreuses sont les pointures artistiques, scientifiques et littéraires de l'époque à y avoir contribué, une pépite "inspirationnelle" !
© Photos d'archives de la maison-atelier Ozenfant, avenue Reille dans le 14ème à Paris.
LA PYRITE
" Le maestro Renzo Piano embarque les skieurs dans un écrin de verre telle une pyrite géante et cristalline, ouverte à 360 degrés... "
L'ANTHROPOLOGUE
" Qui sont les héritiers architecturaux du Monte Verita ? "
" Les classes sociales supérieures d’aujourd’hui sont-elles les héritières de la Lebensrefom ? "